Agile

• Surélévation sur deux niveaux d’une maison de ville
• Restructuration et rénovation du RDC
• Reprises structurelles dans l’existant (sur deux niveaux)
• Construction bois et isolations biosourcées
• Réemploi de briques existantes déposées
• Chantier partiellement en milieu occupé

Dans un contexte urbain, une maison en brique et meulière (début XX) cachée par des bambous, comptait deux niveaux : un rez-de-chaussée habitable et une cave en rez-de-jardin.

À l’instar de la famille, la maison doit s’agrandir. Le projet la surélève sur deux niveaux de plus. La maison étant de facture modeste et dans un contexte dense, le bois s’impose pour sa légèreté et facilité de mise en œuvre.

La ville, classiciste, souhaite préserver l’aspect minéral de la ville : construire en bois est un vrai défi. S’il est invisible en façades, il se déploiera de manière intimiste dans la maison.

Le projet reprend les matérialités et alignements voisins. La dominance du blanc limite les contrastes visuels et l’effet d’ilot de chaleur urbain. L’arrière de la maison se joue des règles du PLU pour créer une volumétrie plus contemporaine et une terrasse au soleil (avec une ossature pour plantes grimpantes).

La surélévation est isolée en laine de bois (intérieur) et panneaux de fibre de bois (pare-pluie extérieur). Isolation, ouvertures généreuses et balayage d’air horizontal et vertical, assurent un confort d’usage en toute saison avec peu d’apport de chauffe ou de rafraichissement.

La maisonnette fait office de socle. Elle est renforcée par un portique central auto-fondé qui la décharge et a permis d’éviter des reprises de fondations. Les deux nouveaux niveaux s’élèvent en structure bois : ossature poteaux-poutres, murs, planchers, plafonds, charpente, escaliers.